Les dégâts des eaux peuvent endommager sérieusement les fondations et les installations d’une habitation. Une fuite sur votre maison peut gaspiller des milliers de litres d’eau qui se traduit par des factures d’eau bien salées. Il est donc logique d’être proactif et de détecter rapidement une fuite, car même les petites fuites s’additionnent avec le temps : un robinet qui goutte peut gaspiller 33 litres d’eau par jour.
C’est pour cette raison qu’il est toujours recommandé d’effectuer des inspections régulières sur son réseau d’eau, mais également sur les canalisations souterraines et les tuyaux encastrés aux murs et au faux-plafond. Des symptômes facilement détectables à l’œil nu peuvent aider le propriétaire à faire lui-même un premier diagnostic pour savoir s’il y a une fuite d’eau.
Comment rechercher une fuite d’eau dans la maison ?
Ce simple test de fuite peut vous aider à identifier les fuites cachées sur votre maison et économiser les quelques dizaines d’euros d’inspection. Avant de commencer, voici quelques conseils importants à retenir :
- Choisissez un moment où aucune eau ne sera utilisée pendant au moins deux heures, la nuit est le meilleur moment.
- Pendant le test, n’utilisez pas d’eau. Cela comprend la chasse d’eau des toilettes, le fonctionnement des robinets ou l’utilisation du lave-vaisselle ou de la machine à laver.
- Ne fermez pas le robinet du compteur pendant le test. Vous devez être en mesure de voir si le cadran du compteur bouge toujours lorsque vous n’utilisez pas d’eau, car cela permet d’indiquer une fuite.
- Votre compteur d’eau se trouve généralement à l’extérieur des limites de votre propriété dans le sol dans une boîte en bois, en plastique, en béton ou en métal.
- Lisez le compteur et prenez note. Attendez au moins deux heures (ou toute la nuit), puis relisez votre compteur d’eau.
- Comparez les deux lectures. Si les chiffres sont différents, vous avez une fuite d’eau. Vous devrez peut-être appeler un plombier pour la recherche de fuite 94.
Qui payera la recherche de fuite d’eau ?
Depuis le 1er juin 2018, c’est la convention IRSI, en remplacement de la CIDRE pour certains cas et par la convention CIDE-COP pour d’autres sinistres, qui gère les dégâts des eaux et la prise en charge de leur indemnisation entre les propriétaires, les locataires et les copropriétaires. L’objectif de cette mise à jour est de rendre moins compliquées les procédures nécessaires en cas de besoin d’indemnisation à cause des dégâts d’eau.
Parlons responsabilités maintenant, à qui incombe la recherche des fuites d’eau ? Selon les situations, cette action peut être faite à la demande du locataire, du syndic, du propriétaire du logement ou du propriétaire victime de la fuite d’eau… à qui revient la prise en charge et le paiement de la recherche de fuite d’eau donc ?
Pourtant, la convention IRSI a clarifié la situation, puisqu’elle stipule concernant les frais de recherche de fuite : « Les assureurs prennent en charge les recherches de fuite organisées à leur initiative ou à celle de leurs assurés. » Mais dans une copropriété, une recherche de fuite effectuée à la demande du syndic et dont l’origine se trouve dans des parties privatives doit être prise en charge par l’assurance du copropriétaire.
Rappelons que l’ancienne convention, la convention CIDRE, pouvait mener à des situations inconvenantes où l’assureur du locataire pouvait se retrouver à indemniser de multiples sinistres dont les causes étaient de la responsabilité du propriétaire… Avec pour conséquence pour le locataire la résiliation de son contrat d’assurance, en raison d’une fréquence très élevée de sinistres. Dans ce cas des dégâts des eaux, le locataire aura d’énormes difficultés pour trouver une compagnie d’assurances pour garantir le logement contre les risques locatifs comme l’exige la loi.