La micro-station d’épuration fait partie des dispositifs d’assainissement non collectif. C’est une autre solution pour assainir les eaux usées. Elle combine à la fois le prétraitement et le traitement. Son installation doit être effectuée par le Service public d’Assainissement non collectif ou SPANC. Elle dispose d’un fonctionnement particulier et de nombreux avantages.
Les divers avantages de la microstation d’épuration ?
Une microstation d’épuration possède de nombreux avantages. Tout d’abord, c’est un outil très performant tout-en-un qui se charge de trois choses avec ses 3 cuves à savoir prétraitement, traitement et clarification. Avec ces actions, il est possible d’avoir une eau propre étant donné qu’il n’existe aucun produit chimique pour traiter les eaux usées. Puis, ce dispositif est aussi respectueux envers l’environnement. Il n’émet ni de bruit ni d’odeur. Et les eaux usées peuvent être réutilisées. Ensuite, un autre avantage de la micro station aussi c’est de fonctionner à l’électricité. Elle ne consomme que 30 kWh par EH par an. Elle a dans ce cas une durée de vie de 20 ans.
En outre, la micro station d’épuration est également facile à installer que ce soit sous-terrain ou hors-sol. Elle est compacte, c’est-à-dire de petite taille, mais elle est aussi légère que l’on peut transporter facilement. Pour ce qui est de son entretien, il ne se pose pas de problème. Il suffit d’effectuer un simple contrôle tous les ans. Cette vérification est nécessaire pour voir si elle fonctionne correctement. Il ne faut pas oublier de faire une vidange tous les deux ou quatre ans.
Comment fonctionne une microstation d’épuration ?
On peut facilement comprendre un microstation d’épuration. En effet, il reste toujours classique, peu importe le type de technologie utilisé. On distingue trois phases dans l’assainissement des eaux usées. Dans la première, il existe le prétraitement, la décantation primaire et le traitement anaérobie. Ici, il s’agit d’assurer le stockage, la dégradation anaérobie, la décantation des matières en suspension, la rétention des éléments flottants, l’homogénéisation des polluants l’hydrolyse des graisses et la production d’ammonium. Cette phase se trouve dans des premiers bassins ou compartiments.
Ensuite, la seconde phase c’est le traitement. L’apport abondant d’air permet de dissoudre continuellement l’oxygène nécessaire aux bactéries aérobies, naturellement présentes dans les eaux usées, qui consommeront les matières polluantes. Les mécanismes de dégradation de la matière organique par voie aérobie sont les plus rapides. Sous l’action des bactéries, les matières organiques contenues dans l’eau vont se transformer en dioxyde de carbone. Enfin, dans la troisième phase, on passe par la clarification et la décantation secondaire.
Il faut noter qu’il est possible de réaliser ces deux dernières phases à l’intérieur de deux cuves ou compartiments bien distincts.
Les catégories de microstation d’épuration
Une microstation d’épuration existe en plusieurs catégories qui se distinguent par le système utilisé mettant en œuvre les bactéries. Ces derniers sont anaérobies qui digèrent les eaux usées et garantissent leur traitement. La première catégorie est la micro station à cultures libres. Ici, les bactéries sont en suspension dans l’eau et la boue, dans un bassin aéré et brassé. Ce type épure les eaux usées domestiques selon le principe de la dégradation par les bactéries. Après, la seconde catégorie est la micro station à culture fixée agréée. Dans celle-ci, les bactéries sont fixées sur des supports qui peuvent être des minéraux, de la laine de roche, des fibres végétales, du plastique…
En outre, la micro station SBR est la troisième catégorie qui est plus récente. Celle-ci peut fonctionner sans pompe ni électricité. Enfin, il ne faut pas oublier la micro station sans ou filtre compact. Ce type est constitué d’une fosse toutes eaux et d’un massif filtrant.